« Pérégrination à l’infini », un ruban d’acier devant le CERN

« Pérégrination à l’infini », une métaphore de la recherche scientifique

« Pérégrination à l’infini », un ruban d’acier devant le CERNLa pérégrination évoque un voyage ou une errance sans fin, sans destination finale. Cela peut prendre la forme d’une quête perpétuelle de connaissance ou de vérité, et chaque découverte ou expérience ouvre de nouvelles possibilités.

L’œuvre, inaugurée en 2014, se déroule en ruban d’une longueur de 37 mètres et mesure 11 mètres de hauteur. Sur sa face extérieure, sont gravés au laser les noms de 306 découvertes dans la langue d’origine accompagnées pour chacune d’elles du nom du découvreur, de l’année et du domaine concerné : physique, astrophysique ou mathématiques.

Sur le ruban, sont également reproduits :

  • Les cartes du ciel des anciens Babyloniens et des équations algébriques,
  • Le théorème de Pythagore et le fameux E=mc2 d’Einstein,
  • L’équation lagrangienne décrivant le modèle standard de la physique des particules.

Au sujet de l’œuvre, Bernard Pellequer, directeur du CERN (à l’origine du projet), déclare : «Le ruban en acier s’élève de la Terre telle une route sinueuse infinie. Comme la science, nul ne sait où elle mènera».

L’œuvre de 15 tonnes, qui est installée à proximité du Globe de la science et de l’innovation du Cern, a été conçue par l’artiste canadienne Gayle Hermick et financée exclusivement par la Fondation Meyrinoise du Casino. La structure a été fabriquée en acier par l’entreprise de ferronnerie suisse SENN-AG et n’est pas sans poser des interrogations sur l’impact carbone environnemental. La solution existe.

L’acier décarboné, un défi majeur pour l’écologie

Le négoce des matières premières représente 20 à 22% des recettes fiscales de Genève mais l’industrie sidérurgique est responsable à elle seule de 7% des émissions mondiales de CO2.

La fabrication de l’acier décarboné n’engendre pas d’émissions de CO2 et utilise des sources d’énergie non fossiles.

La solution serait française :

La fabrication de l’acier décarboné n’engendre pas d’émissions de CO2 et utilise des sources d’énergie non fossiles. Le groupe GravitHy qui fédère 5 entreprises de niveau international, projette la construction et l’exploitation d’une grande usine de fer et d’acier vert à Fos-sur-Mer qui sera construite d’ici 2024.