Phare des Pâquis, Genève

Le Phare des Pâquis est un monument classé, remarquable par son architecture emblématique et son emplacement pittoresque. 

Phare des Pâquis, Genève

Pour commencer, le Phare des Pâquis à Genève a remplacé le premier phare en 1894 peu de temps avant l’exposition nationale suisse de 1896 à Genève. En vue de cette occasion, la ville aménage, entre autres, une promenade éclairée avec une suite de candélabres sur le quai des Pâquis pour embellir la Rade. En raison de leur portée lumineuse, semblable à celle de l’ancien phare, l’entrée du port devient difficile à distinguer pour les marins.

Si bien que le fanal devenu obsolète, également pour des raisons de sécurité évidentes pour son gardien, doit alors être optimisé. D’une part, des échelles sont installées à l’intérieur de la tour métallique ajoutée. Ceci  pour sécuriser l’accès à la lanterne. Ensuite l’optique moderne du Phare des Pâquis et sa hauteur ont ainsi été choisi afin que ses feux, vu du lac, ne puissent plus être confondus avec les lumières de la ville.

Son mélange de style et de matériaux rendent le Phare des Pâquis particulièrement attrayant

Lors de la construction du Phare des Pâquis en 1894, le socle de calcaire blanc octogonal ainsi que les quatre colonnes corinthiennes en fonte de l’ancien fanal style « Beaux-Arts » sont conservés. La tour en acier ajoutée, coiffée d’une grande lanterne et d’un balcon circulaire, est dessinée dans le style « Arts Nouveaux ».

 

Le Phare des Pâquis, point de vue magistral à 360 degrés

Il vous offre, grâce à son balcon circulaire, une des plus belles vues de Genève sur le lac, les montagnes, le  Jet d’eau  et la ville.

Situé au bout de la jetée des Pâquis, son accès se fait depuis l’incontournable  Bain des Pâquis . Lieu de convivialité cher à la majorité des personnes habitant à Genève.

Certes la vue depuis les bains est déjà splendide, mais en arrivant au Phare, vous aurez l’impression d’être sur un bateau avec une vue panoramique à 360 degrés.

En hiver vous pourriez croiser des baigneur.euse.s intrépides. Les escaliers, au pied du phare, leurs facilitent une entrée progressive dans le lac avant de s’immerger dans l’eau glacée.

En été, pour éviter la foule et profiter du délicieux petit déjeuner de la buvette, servi tous les jours jusqu’à 11h00, privilégiez une visite matinale.

 

A propos du Phare des Pâquis

  • Architecte : Paul Bouvier (1857-1940)
  • Ingénieur cantonal : Emile Charbonnier (1857-1935)
  • Gardien du phare : François-Marc Delrieu (1857-1944)
  • Hauteur : 18.70 m
  • Puissance lumineuse : 36 km
  • Signature : un éclat blanc toutes les 5 secondes
  • Ampoule : 1000 watts
  • Optique : Barbier & Fenestre de Vème ordre, quatre panneaux lenticulaires de Fresnel
  • 1857 : Création du premier fanal
  • 1894 : Création (rénovation) du Phare des Pâquis
  • 1935 : Electrification du Phare des Pâquis
  • Labellisé SW001 par la Lighthouse Society

 

Anecdotes du Phare des Pâquis

  • François-Marc Delrieu est né le 6 décembre 1857, et ce jour-là, s’alluma pour la première fois, le phare du bout de la jetée des Pâquis. 26 ans plus tard il deviendra même le gardien de ce phare. Il participa également à la construction, en 1894, du phare actuel et continua d’en prendre soin pendant de nombreuses années.
  • L’appareil lenticulaire du Phare des Pâquis de 1894, inventé par Augustin Fresnel, est aujourd’hui encore en fonction. La lentille à échelon dite « Lentille de Fresnel » a été installée, pour la première fois en 1823, au sommet du phare de Corduan. Cette lentille a révolutionné la signalisation maritime. Si bien qu’elle fait briller de mille feux, aujourd’hui, la majorité des phares dans le monde.

 

Rédigé par Chantal Wittwer dans le cadre du DAS en communication digitale, réseaux sociaux et expertise web. Merci à Florian Bessonnat, intervenant et spécialiste en référencement SEO.

 

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